vive le vent d'hiver
qui s'en va sifflant, soufflant
dans les grands sapins verts.
Vive le temps, vive le temps,
vive le temps d'hiver
boules de neige et jour de l'an
et bonne année grand-mère."
Une nouvelle année commence!
Qui va s'embrasser sous le gui?
Car "à Noël, et le jour de l'an à minuit précisément, la tradition, en Europe du nord veut que l'on s'embrasse sous une branche de gui, symbole de prospérité et de longue vie. La saison voulant que le gui abonde, on en cueillit dès le Moyen Âge pour l'offrir avec ce souhait : « Au gui l'an neuf », formule qui fut remplacée plus tard par « Bon an, mal an, Dieu soit céans » (soit dans la maison). Au XIXème siècleon disait « Bonne et sainte année, le paradis à la fin de vos jours », expression modernisée au XXème siècle en « Bonne et heureuse année »" (d'après Wikipédia)
L'expression Gui l'an neuf nous vient tout droit du celte "O Ghel an Heu" signifiant "Que le blé lève". Cette phrase était prononcée par les druides au solstice d'hiver lorsqu'ils coupaient le gui sacré pour montrer que la nature revivait, le sixième jour de la Lune.
Pour les Druides, cette plante était sacrée en raison de ses propriétés soi-disant miraculeuses (guérison, protection contre toutes sortes de maux et contre les méfaits de la sorcellerie).
Cette expression celtique a donné au Moyen Age, le célèbre " Au gui l’an neuf! ", expression d’ailleurs répétée jadis par les enfants pauvres qui allaient frapper à la porte des gens aisés le jour de l’an pour obtenir quelque aumône.
Lors du réveillon de la Saint Sylvestre, pont entre l'ancienne et la nouvelle année, tous les débordements de joie et d'allégresse sont possibles. Ces débordements doivent s'accompagner de sons qui selon les croyances anciennes auraient le don de faire fuir les mauvais esprits et les démons.
Le jour du Nouvel An est souvent l'occasion de donner des étrennes aux enfants.
Cette tradition vient de la Rome antique où l'on s'échangeait des pièces et des médailles à l'occasion du changement d'année.
Cet échange remonte à l'époque du règne du roi Tatius Sabinus, roi des Sabins, qui reçut un bois sacré de la déesse Strenia en gage de bon augure pour l'année à venir. Cet échange s'est généralisé à l'ensemble de Rome, mais peu à peu le bois de verveine a été remplacé par des pièces et des médailles. Ces présents étaient des échanges de bons présages pour l'année à venir et des gages d'amitié.
Je vous souhaite à tous une excellente année 2010.
Qu'elle vous soit douce et sereine, ainsi qu'à tous ceux que vous aimez.